Baromètre annuel d’opinion 2011
La satisfaction est élevée et stable depuis plusieurs années
Au fil des 15 éditions du baromètre CIEAU / TNS SOFRES, le Centre d’Information sur l’Eau dresse un panorama des mouvements d’opinion à l’égard de l’eau du robinet. Selon les thèmes, des évolutions parfois importantes, parfois mineures, se sont dessinées.
La confiance dans l’eau du robinet
Depuis 2001, elle ne cesse de progresser jusqu’à atteindre un taux record de 86 % . Tous les indicateurs relatifs à la qualité (confiance, sûreté, efficacité des contrôles, satisfaction globale) sont au plus haut. Contrairement aux idées reçues, trois Français sur quatre jugent leur eau « bonne », même si les principaux motifs d’insatisfaction concernent le goût, le chlore et le calcaire.
L’eau de boisson
C’est le basculement le plus significatif dans l’attitude des Français : depuis quatre ans, l’usage de l’eau du robinet pour boire est une valeur qui s’affirme. L’écart ne cesse de se creuser : les déclarations de consommation d’eau du robinet devancent de 27 points celles de l’eau en bouteille. La proportion des buveurs exclusifs d’eau du robinet a doublé en sept ans. On déclare boire de l’eau du robinet parce qu’elle est pratique, de bonne qualité et par souci d’économie.
Le prix
Depuis 15 ans, le niveau de connaissance en matière de prix du m3 reste perfectible : majoritairement, il est ignoré ou surestimé. L’écart entre ceux qui trouvent l’eau « plutôt chère » et ceux qui la trouvent « plutôt bon marché » s’est resserré. Un Français sur deux est prêt à payer l’eau plus cher pour améliorer sa qualité.
Une ressource limitée
Conséquence de la canicule de 2003 et des épisodes de sécheresse des années suivantes : les Français étaient plus nombreux à craindre une pénurie d’eau dans leur région. Depuis trois ans, cette inquiétude tend à diminuer. Pourtant, 87 % restent attentifs à leur consommation d’eau, tant pour préserver les ressources que pour réaliser des économies financières.
La pollution de la ressource
S’ils demeurent préoccupés par la qualité de la ressource, les Français le sont pourtant moins qu’en 2006. Depuis la première édition du baromètre, la conviction d’une contribution personnelle à la pollution de l’eau s’est sensiblement affirmée. L’enjeu environnemental de la dépollution des eaux usées est de mieux en mieux perçu : la majorité trouvent légitime de payer pour la dépollution des eaux usées. Malheureusement, le fonctionnement de l’assainissement est toujours confondu avec le traitement pour rendre l’eau potable.
Le service public de l’eau
La satisfaction est stable depuis plusieurs années et se situe à un niveau élevé : 85 % sont satisfaits du service de l’eau de leur commune.
L’information
Alors que le niveau d’information progresse année après année, les indicateurs pointent la nécessité de maintenir les efforts consentis dans ce domaine. Les deux tiers des personnes interrogées veulent être plus informées, en priorité sur la qualité sanitaire de l’eau.